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Innovation et inclusion dans le sport : une entrevue avec le paralympien Zak Madell

À Petro-Canada, nous croyons au pouvoir transformateur du sport, tant pour les individus que pour les collectivités. Nous le voyons dans la croissance et le perfectionnement des athlètes et des entraîneurs canadiens que nous appuyons grâce aux bourses du programme Favoriser les athlètes et les entraîneurs à la conquête de l’excellence (FACE) de Petro-Canada. Nous le ressentons lorsque nous regardons les Canadiens concourir aux Jeux olympiques et paralympiques, et que tout le Canada se rassemble pour soutenir les athlètes et les entraîneurs portant la feuille d'érable.

Cette conviction est l'une des raisons pour lesquelles nous sommes enthousiasmés par le thème de la Journée internationale des personnes handicapées de cette année (3 décembre) : Des solutions pour un développement inclusif : le rôle de l'innovation pour un monde accessible et équitable. Tout particulièrement, l'ONU présente le sport comme un cas exemplaire en matière d'innovation pour un développement inclusif du handicap et un secteur pour l'innovation, l'emploi et l'équité.

Zak Madell, Wheelchair Rugby, Tokyo 2020
Photo : Comité paralympique canadien

Nous voulions entendre un athlète canadien parler de l'impact de l'innovation sur son sport. L'an dernier, lors de notre entrevue avec Catherine Gosselin-Després, directrice exécutive, Sport au Comité paralympique canadien, nous avions appris l'existence de réparations sur place pour les athlètes pendant les Jeux paralympiques, en particulier dans le sport difficile du rugby en fauteuil roulant (aussi connu sous le nom de Murderball). Cela semblait donc être un bon point de départ pour une discussion sur l'innovation dans le sport. Nous avons été ravis de rencontrer Zak Madell, athlète de rugby en fauteuil roulant et triple paralympien.

Quand Zak avait 10 ans, il a perdu ses doigts et ses jambes à cause d'une infection septique à staphylocoques. Après son rétablissement, Zak s'est d'abord impliqué dans le parahockey sur glace, mais a eu du mal à tenir suffisamment bien le bâton pour jouer à un niveau élevé. Il a ensuite été initié au basketball en fauteuil roulant, qui faisait appel à sa nature compétitive et à son amour de la vitesse. Enfin, il a été recruté pour jouer au rugby en fauteuil roulant en 2011 et a connu une ascension fulgurante dans le sport depuis. Zak a participé à trois Jeux paralympiques (Londres, Rio et Tokyo) ainsi qu'à plusieurs autres tournois internationaux.

Zak, merci beaucoup de discuter avec nous aujourd'hui! Je me demandais simplement si vous pouviez parler de la façon dont le thème de la Journée internationale des personnes handicapées de cette année vous touche? En particulier, l'ONU considère le sport comme un exemple de secteur créateur d'équité, d'emploi et d'innovation pour les personnes handicapées. Quel impact le sport a-t-il eu sur votre vie?

Ma vie serait évidemment très différente si je ne faisais pas de sport. Après m'être fait amputer les doigts et les jambes à l'âge de 10 ans, le sport a joué un rôle clé dans ma rééducation physique et surtout mentale. Un autre avantage de s'impliquer dans le sport paralympique consiste en l'établissement de relations au fil des ans. Pour plusieurs, avoir un handicap peut parfois créer de l'isolement. Dans mon cas, il a été difficile dans mon enfance d’être l'une des seules personnes de mon école avec un handicap physique. Grâce à la communauté sportive, j'ai rencontré d'innombrables autres athlètes handicapés qui partagent à la fois une expérience de vie similaire et une passion pour le sport. 


Y a-t-il eu des innovations dans votre propre sport de rugby en fauteuil roulant qui ont amélioré l'inclusion ou l'équité?

Nous avons vu beaucoup d'innovations dans le sport du rugby en fauteuil roulant depuis sa création à Winnipeg en 1977. À l'origine, ce sport se pratiquait dans des fauteuils roulants lourds et encombrants de tous les jours. Plus de 40 ans plus tard, nous voyons maintenant des équipements hautes performances, durables et légers spécialement conçus pour le sport. Ceux-ci sont généralement adaptés à l'athlète selon son niveau de fonctionnement, avec un soutien et une stabilité accrus pour les athlètes dont les muscles du tronc sont limités, et des cadres personnalisés conçus pour accueillir les athlètes ayant des déficiences dans les membres. Cela a aidé des personnes ayant des handicaps plus importants à s'impliquer dans notre sport, tandis que les chaises leur permettent de concourir au plus haut niveau possible.

Avez-vous des conseils pour les personnes handicapées qui envisagent de faire du sport?

Il y a un sport pour tout le monde. Cependant, vous devrez parfois en essayer plusieurs pour trouver celui qui vous convient le mieux. La première étape consiste simplement à sortir et à les essayer! Il n'y a pas lieu d'être nerveux ou d'attendre que vous soyez la prochaine étoile paralympienne. Allez simplement vous amuser et, espérons-le, trouver une passion pour un nouveau sport qui créera des occasions incroyables, vous présentera de grandes communautés et changera votre vie de la meilleure façon imaginable.

Vous avez participé à trois Jeux paralympiques. Avez-vous prévu de concourir à Paris?

Oui! C'est mon projet actuel. Avant Tokyo, je ne savais pas si je continuerais la vie d'athlète de haut niveau. Cependant, j'ai toujours une passion brûlante pour le rugby en fauteuil roulant et le désir de ramener à la maison une autre médaille paralympique pour mon pays. De plus, le fait que les jeux de Tokyo aient été retardés d'un an signifiait qu'il ne s'agissait que d'un cycle de trois ans avant Paris, et cela donnait l'impression d'un engagement plus gérable. 

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Merci, Zak! Nous vous remercions sincèrement de prendre le temps de nous parler aujourd'hui. Si vous souhaitez en savoir plus sur Zak (et que vous croyez qu'il est un conférencier inspirant), vous pouvez assister à une table ronde paralympique sur la Journée internationale des personnes handicapées le 5 décembre. Zak sera accompagné par d'autres paralympiens et des membres de la communauté paralympique.


Découvrez les artistes derrière notre logo perlé – Partie 1

Personne n’aime faire l’objet d’un stéréotype. Historiquement, les Autochtones du Canada ont dû supporter des images racistes qui ne représentent pas l’entièreté de leur spectre culturel en tant que nations uniques et variées.  

Il y a plusieurs années, en prévision du Mois de l’histoire autochtone, nous avons consulté nos associés autochtones et les membres des communautés autochtones à propos du matériel visuel que nous avions l’intention d’utiliser pour l’occasion. Les images choisies, quoique respectueuses, étaient plutôt traditionnelles, montrant notamment des danseurs de pow-wow.

Un aîné et membre du conseil d’administration de l’une des nations autochtones a déclaré : « Nous sommes plus que des plumes et des peaux. Ce n’est pas tout ce qui nous représente en tant que nation. »

Nous avons pris ce commentaire à cœur et avons cherché à écouter, à apprendre et à comprendre comment mieux représenter la culture autochtone et notre respect pour nos relations avec les Autochtones. Nous avons ainsi découvert que l’art du perlage est un aspect important et magnifique de la culture autochtone. Les différentes nations et tribus utilisent des couleurs et des motifs uniques dans leur pratique du perlage, mais elles ont toutes en commun cet artisanat traditionnel.

Découvrez les artistes derrière notre logo perlé

Sachant cela, nous avons contacté nos partenaires autochtones et obtenu des recommandations d’artistes du perlage autochtones de la part d’associés, de chefs et de membres du conseil d’administration de nations autochtones. Nous avons demandé à des artistes de plusieurs Premières Nations du Canada de réaliser leur propre version perlée du logo de Petro-Canada. Notre intention était d’en choisir un, de le numériser et de le partager afin de reconnaître l’histoire et les expériences des Autochtones et de célébrer nos relations.

Mais après avoir vu les diverses créations, nous avons voulu toutes les partager – ainsi que l’histoire de chaque artiste – avec les Canadiens. Nous vous présentons ici quatre des artistes, ainsi que leur logo perlé.

 

Didi Grandjambe

Didi Grandjambe, artiste crie du perlage et résidente de la Première Nation de Fort McKay

Lorsque Didi a créé sa version du logo de Petro-Canada, ça lui a pris deux essais, mais elle savait ce qu’elle voulait faire. « Quand j’ai imaginé le résultat, je l’ai vu tout de suite. Je voulais faire un contour différent à la feuille d’érable. J’ai dû m’y reprendre à deux fois. J’ai défait le premier, mais j’ai obtenu ce que je voulais en réessayant. Il m’a fallu environ trois semaines de travail pour le terminer. »

Didi est heureuse de participer à l’initiative du logo perlé de Petro-Canada et espère que d’autres entreprises suivront l’exemple avec des projets qui amorcent un processus de sensibilisation. « Solliciter les gens de la région qui font de l’artisanat traditionnel, c’est une bonne façon de s’ouvrir à notre culture. Les gens commencent alors à poser des questions et à vouloir en apprendre davantage. »

En savoir plus sur Didi, son expérience du perlage et le rôle que des compagnies comme Petro-Canada, une entreprise de Suncor, peuvent jouer dans le processus de vérité et de réconciliation. 

 

Rosita Hirtle

Rosita Hirtle, artiste dénée du perlage de la Première Nation de Fort McKay

Les créations de Rosita s’inspirent à la fois de sa culture traditionnelle et de la culture populaire. « Le perlage déné est une source d’inspiration. Nos différentes approches pour réaliser les fleurs. Nos différentes couleurs. » Rosita ajoute en riant : « Mais j’ai aussi fait une poignée de téléphone représentant Yoda. J’aime l’artisanat. Je perds la notion du temps. Si je suis préoccupée ou stressée, je m’assois et je crée avec mes perles. Un espace de ma table de cuisine est réservé au perlage. Personne ne prend la chaise de maman! »

Rosita considère le perlage, et les autres arts visuels, comme un moyen de contribuer à la guérison et à la réconciliation. « L’art attire l’attention, donne de la reconnaissance à une cause. L’art permet d’amorcer la conversation. C’est quelque chose de concret qui nous fait dire : “Vous avez vu ça?” L’art aide à mettre des choses en lumière. Nous devons parler de certains sujets (comme les FFADA ou Chaque enfant compte) pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. La guérison commence par la conversation. »

En savoir plus sur Rosita, ses 40 ans d’expérience du perlage et l’importance de l’apprentissage dans sa spiritualité.  

 

Janice Johnstone

Janice Johnstone, artiste du perlage et membre de la Nation crie de Muskeg Lake

Bien que Janice pratique le perlage depuis plus de vingt ans, elle n’avait jamais réalisé un capteur de rêves comme celui-ci. « J’en fais des petits pour la voiture ornés de plumes. Et j’en ai déjà fait un grand décoré de franges. Mais jamais un aussi grand avec une pièce centrale. J’ai utilisé le plus grand cerceau que j’ai pu trouver. La toile y occupe la moitié de l’espace, et la pièce centrale, l’autre moitié. Mais les franges ont été la partie la plus difficile. »

Pour Janice, des initiatives comme le projet de logo perlé de Petro-Canada contribuent de façon importante au processus de vérité et de réconciliation. « Demander à des artistes autochtones de participer et partager les cultures autochtones, ça aide. Afficher un logo comme celui-ci, autant à des établissements à travers le Canada qu’en ligne, ça aide. C’est une forme de reconnaissance de ce que les Autochtones ont vécu. C’est une idée géniale et je suis honorée qu’on m’ait demandé de participer. »

En savoir plus sur Janice, ses autres projets de perlage et son lien avec les pensionnats.  

 

Shantel Nawash

Shantel Nawash, artiste du perlage d’origine anichinabée (ojibwée) et traditionnelle pied-noir (nation Siksika), membre de la Première nation Saugeen

Lorsqu’on a demandé à Shantel de réaliser un logo pour Petro-Canada, elle savait qu’elle voulait qu’il soit fonctionnel. Elle ne voulait pas que ce soit simplement accroché dans le hall d’entrée, elle voulait qu’on puisse le porter lors d’événements, qu’on puisse le voir. Elle a donc choisi de réaliser un médaillon. « Le perlage est complexe et prend beaucoup de temps. Quand on crée avec ses mains, il y a une notion d’authenticité. Il y a quelque chose de très sacré. C’est une partie de soi. »

En plus de perler, Shantel est employée à temps plein de Suncor depuis 11 ans. Elle occupe actuellement le poste d’administratrice-analyste, GCA. Elle est également responsable du cercle de la sensibilisation culturelle pour Horizons, le groupe d’inclusion des employés autochtones de Suncor. Lorsque Shantel a commencé à collaborer avec Suncor en vue de soutenir la culture autochtone, elle a été surprise de constater à quel point cette dernière était peu connue, de la simple bannique aux questions plus complexes comme l’histoire des pensionnats au Canada. « Ce n’est pas que ça n’intéresse pas les gens. C’est qu’ils ne savent pas. Et comment peut-on s’intéresser à quelque chose que l’on ne connaît pas? C’est pour cette raison que la visibilité est vraiment importante. Tout au long du mois (national de l’histoire autochtone), je porterai ma jupe à rubans et mon foulard de Kokum. Plus on a de visibilité, mieux c’est! »

En savoir plus sur Shantel, sa pratique du perlage et son point de vue sur les traumatismes intergénérationnels.  

 

Un grand merci à ces artistes d’avoir participé à ce projet et raconté leur histoire! Nous sommes heureux de les partager avec vous. Nous vous présenterons la prochaine série d’artistes plus tard cet été.


Vivre et faire des affaires au Yukon – une entrevue avec Bobbi-Jane Kellestine

Chers lecteurs, j'ai une confession. Je n'aime pas l'hiver. Ou le froid. Ou la neige. Je suis une fervente amatrice des sports d'été. Je préfère la nage au ski, les vacances à la plage aux vacances à la montagne, et un pantacourt en lin à un parka. J'admire donc beaucoup les personnes qui vivent dans des régions extrêmement froides.

Igloo sur le Fish Lake. Photo : Ben Howie
Igloo sur le Fish Lake. Photo : Ben Howie

Je me suis récemment entretenue avec Bobbi-Jane Kellestine, directrice adjointe à Dall Contracting, un distributeur de carburant résidentiel et commercial en vrac au Yukon (en anglais seulement). Puisque Bobbi-Jane est la plus jeune chef de service, Carburant en vrac du réseau Ouest de Petro-Canada, je tenais à discuter avec elle de certains défis liés à la distribution de carburant dans les régions du nord du Canada, mais aussi à comprendre à quoi ressemble la vie en général sur la terre du soleil de minuit.

Bobbi-Jane Kellestine
Bobbi-Jane Kellestine

PC : Bonjour, Bobbi-Jane – merci de prendre le temps de parler du Yukon avec moi! Peux-tu m'en dire un peu plus sur ton parcours dans le nord du Canada?

BK : J'ai déménagé au Yukon avec ma mère en 2006 de Muskoka, en Ontario. Muskoka est un endroit extraordinaire, et je vais toujours chérir mes souvenirs de la vie là-bas, mais le Yukon est mon chez-moi. Au fil des ans, j'ai eu la chance de pouvoir explorer une si grande partie de ce territoire captivant, et aujourd'hui, je ne peux m'imaginer vivre autre part. J'ai suivi un programme à l'Université du Yukon (autrefois le Collège du Yukon) pour devenir assistante médicale. J'ai occupé différents postes dans les soins de santé au cours des dernières années, mais à l'été 2019, j'avais besoin de changement.

Une journée de janvier 2022 à Whitehorse. Si. Froide.
Une journée de janvier 2022 à Whitehorse. Si. Froide.

PC : Comment as-tu intégré l’industrie pétrolière et gazière?

BK : En tant que jeune femme ojibwée, j'hésitais un peu à poser ma candidature à un poste dans l'industrie pétrolière sans avoir une expérience connexe, mais j'ai soumis ma candidature à Dall Contracting, et finalement découvert ma véritable passion. J'ai eu la chance de trouver une entreprise comme Dall qui était prête à me guider et à me conseiller tandis que je plongeais tête première dans l'apprentissage du fonctionnement interne d'une usine de pétrole en vrac. J'ai eu accès à un si grand nombre de ressources et mentors extraordinaires qui m'ont aidée à élargir mes connaissances de l'industrie, dont j'ai pu tirer parti pour intégrer un poste de gestion à notre usine de vrac de Whitehorse.

PC : En quoi consiste le travail à Dall Contracting? Quelle est votre clientèle cible?

BK : Nous exploitons cinq usines de vrac à Whitehorse et Watson Lake au Yukon et à Fort Nelson, Fort St John et Dawson Creek en Colombie-Britannique. Nous fournissons du pétrole à un large éventail d'industries diversifiées, y compris pour l'exploitation minière, le forage, la construction, l'entretien des routes, l'agriculture, le secteur automobile, la foresterie et plusieurs autres. De plus, les établissements Dall Contracting offrent des services de cartes-accès commerciales, de livraison de mazout domestique et d'approvisionnement en lubrifiants*. À Whitehorse, nous nous distinguons également comme établissement à carte-accès commerciale le plus au nord dans le territoire du Yukon.

Pont ferroviaire de Carcross. Photo : Ben Howie
Pont ferroviaire de Carcross. Photo : Ben Howie

PC : Quels défis uniques rencontres-tu lorsque tu appuies tes clients?

BK : Durant la journée la plus courte de l'année à Whitehorse, le soleil se lève à 11 h 09 et se couche à 16 h 46. En décembre, il y a eu plus de 21 journées où il a neigé, et en janvier, les températures locales ont atteint -45 degrés Celsius, -51 avec le facteur vent. De telles conditions font en sorte que la journée de travail est très longue et sombre. C'est durant des journées comme celles-ci, où rien ne fonctionne en raison de la température extrême, que nos chauffeurs sont appelés à aider nos clients. Ils se heurtent à de l'équipement gelé, d'immenses amoncellements de neige, des conditions de conduites difficiles et d'innombrables défis pour s'assurer que nos clients, ainsi que leur maison et leur entreprise, soient en sécurité, au chaud et bien traités.

South Canol Road au Yukon. Photo : Ben Howie
South Canol Road au Yukon. Photo : Ben Howie

Dans le nord, les avalanches, coulées de boue, feux de forêt et inondations sont tous des défis auxquels nous faisons face chaque année à l'échelle locale, mais nous ressentons aussi les impacts liés à la fermeture des routes qui en découlent. Nous faisons de notre possible en tant que collectivité pour se préparer et s'appuyer les uns les autres après la crise, mais ce n'est pas toujours facile.

PC : Selon toi, existent-ils des secteurs de croissance particuliers au Yukon?

BK : Je crois qu'il est important d'appuyer les entreprises locales en y achetant les articles que nous utilisons le plus lorsque c'est possible, et je suis fière d'être en mesure de fournir des carburants canadiens de qualité. L'industrie agricole au Yukon, où il y a plus de 10 000 hectares de terres agricoles, est très florissante. L'agriculture dans le nord présente un ensemble de défis uniques que les Yukonais semblent déterminés et prêts à affronter. Je pense que l'occasion de croître avec la communauté agricole locale et de la soutenir est très intéressante.

PC : Quels autres aspects du Yukon souhaiterais-tu présenter à nos lecteurs?

BK : On trouve au Yukon certains des paysages et décors les plus spectaculaires au pays. Le plus petit désert au monde, d'une superficie de 1,6 km2, est situé à Carcross. 17 des 20 montagnes les plus hautes au pays se trouvent au Yukon, dont le mont Logan, le sommet le plus élevé au Canada à 5 959 m. Le fleuve Yukon, d’une longueur de 3 190 km, est le deuxième plus long fleuve du Canada. Nous sommes très chanceux de pouvoir vivre, travailler et nous divertir parmi ces endroits phénoménaux. Comme récompense pour avoir survécu aux terrains de jeux hivernaux du Yukon et y avoir prospéré, nous pouvons compter sur les étés yukonais. Dans certaines régions où le soleil reste levé jusqu'à 24 h, on peut pleinement profiter d'une belle journée.

Fleuve Yukon. Photo : Ben Howie
Fleuve Yukon. Photo : Ben Howie

PC : Y a-t-il des aspects de la vie dans une région plus au sud qui te manquent?

BK : Le Yukon me satisfait grandement, mais si je devais souligner une chose qui me manque de la vie dans une région plus au sud, je dirais que c'est de profiter de la chaleur et de l'obscurité au même moment. C'est agréable de se réunir entre amis autour d'un feu, au clair de lune, lors d'une soirée chaude, au lieu de se rassembler sous le soleil de minuit.

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Bobbi-Jane, merci de nous en avoir appris davantage sur la vie et le travail au Yukon! Et merci à Ben Howie de nous permettre de publier certaines de ses photos. Pour voir plus de photos de Ben et en savoir plus sur la vie au Yukon, consultez notre publication sur Instagram.

~ Kate T.

*Les lubrifiants Petro-Canada sont fournis par Lubrifiants Petro-Canada Inc., une filiale en propriété exclusive de HollyFrontier. 


Faire avancer les choses – une conversation avec Melba Da Silva sur l'inclusion et la diversité

Dans le cadre de Parlons carburant, j'ai eu l'immense privilège de m'entretenir avec plusieurs membres de la famille Petro-Canada au cours des dernières années. Ces personnes m'ont partagé leurs histoires, particulièrement en ce qui a trait à l'inclusion et à la diversité : Chris Forward a souligné à quel point il était important que les personnes LGBTQ2S+ puissent être authentiques au travail, Melissa Tacan nous a encouragés à « mettre du cœur » dans la vérité et la réconciliation, et Andrea Decore nous a rappelé que la diversité au travail n'est pas qu'un enjeu social, mais aussi un enjeu économique (anglais seulement).

Ces entrevues m'ont amenée à réfléchir longuement sur la façon d'être une alliée. En tant que personne LGBTQ2S+, j'ai une bonne idée de ce que signifie être une bonne alliée, mais en tant que Blanche, je sais que j'ai beaucoup de chemin à faire pour appuyer les collègues noirs et de couleur. Alors, ce n'est pas sans coïncidence que j'ai décidé de m'entretenir avec Melba Da Silva dans le cadre du Mois de l'histoire des Noirs. Melba compte 20 années de service à Petro-Canada, au sein des activités du secteur Aval, et c'est une membre fondatrice du réseau Mosaïque à Suncor (fière propriétaire de Petro-Canada). Ce réseau est constitué d'alliés, de défenseurs et d'employés noirs qui sont habilités, informés et bien placés pour exercer une influence positive sur le parcours lié à la culture et les employés de Suncor.

Melba Da Silva

J'ai discuté avec Melba de son point de vue sur la diversité, de ce que signifie être Noire au travail et de la façon dont les collègues peuvent être solidaires et de vrais alliés.

PC : Melba, merci de vous entretenir avec moi! J'aimerais commencer par discuter du Mois de l'histoire des Noirs. Je dois l'avouer, j'hésitais un peu à faire cette entrevue, car je ne voulais pas simplement « cocher une case » pour faire quelque chose pour le Mois de l'histoire des Noirs à Parlons carburant.

MD : Laissez-moi vous poser une question : depuis que nous avons commencé à discuter (note de l'éditeur : nous avons eu trois rencontres pour discuter de cet article), avez-vous parlé à d'autres personnes des enjeux que nous avons abordés? Si oui, alors vous n'avez pas simplement « coché une case ». Être un allié est répétitif; il faut persister.

Simplement en tenant ces conversations, nous changeons les choses en ce qui a trait à l'inclusion, à la diversité et à la compréhension. Certes, c'est un petit pas, mais c'est tout de même un pas en avant. Je travaille dans le développement agile, et voici ma philosophie pour l'inclusion et la diversité : apportez un petit changement, évaluez la situation et, si cela fonctionne, répétez.

PC : Parlez-moi de votre expérience en tant que Noire au Canada.

MD : Je ne m'étais jamais perçue comme différente jusqu'à ce que je fasse l'objet de discrimination en tant que Noire et femme. Par exemple, lorsque nous avons d'excellents leaders (au travail), nous avons tendance à observer leurs qualités et à essayer de reproduire ce qui a contribué à leur réussite. Toutefois, j'ai appris que je ne pouvais pas imiter les qualités des leaders hommes et blancs, car je serais perçue comme agressive. J'avais l'impression de ne pas avoir de voix.

En tant que Noire, je dois être consciente que toutes les personnes qui interagissent avec moi ont leurs propres préjugés inconscients. Si je veux réussir, j'ai beaucoup de travail à faire.

Mais ce qui fait vraiment ressortir le problème du racisme systémique au Canada, c'est la façon dont mon fils est traité. Chaque fois qu'il conduit ma voiture, il se fait arrêter par la police. Une fois, il était dans le métro de Toronto et il est sorti de la station par la mauvaise porte : la sécurité de la TTC l'a confronté de façon agressive. S'il porte un chandail à capuchon, il est considéré comme dangereux. Et cela n'a rien à voir avec la personne qu'il est. Un collègue blanc m'a déjà dit qu'il n'y avait pas de racisme systémique au Canada. Je lui ai rappelé à quel point nos fils seraient traités différemment s'ils étaient arrêtés par la police. Cela l'a amené à réfléchir.

Un autre exemple très actuel du racisme systémique au Canada : le Convoi de la liberté. Les gens qui manifestent ont le droit de construire des forts et d'apporter du propane sur place. Si c'était une manifestation dans le cadre de Black Lives Matter, rien de cela ne serait permis, et on aurait mis fin immédiatement au mouvement avec force.

PC : Avez-vous des recommandations pour les gens qui souhaiteraient devenir de meilleurs alliés (ressources, attitudes, etc.)?

MD : L'alliance ne se résume pas à discuter de certaines choses : il faut agir, et ce, de différentes façons. D'abord, nous devons tous tenir davantage de conversations difficiles et être à l'aise d'avoir ces conversations. Nous devons désapprendre et réapprendre certains de nos concepts fondamentaux à propos des Noirs.

Les dirigeants d'entreprise, tout particulièrement, ont une responsabilité. Nous avons besoin de défenseurs dans les salles de réunion, surtout quand vient le temps de prendre des décisions concernant l'embauche ou les promotions. Remarquez le langage que vous utilisez pour décrire quelqu'un – est-ce qu'une personne est vraiment agressive ou tout simplement affirmée, et vous la cataloguez de la sorte simplement parce qu'elle est Noire? L'alliance véritable, c'est quand un leader fait remarquer à un autre qu'il a des préjugés.

En ce qui concerne l'éducation, faites vos devoirs. Il existe une panoplie de livres, de films et d'histoires sur YouTube. N'oubliez pas : vous pouvez apprendre sur l'excellence des Noirs et l'histoire des Noirs même si ce n'est pas le mois de février. Une de mes collègues m'a mentionné récemment qu'elle avait regardé la série Women of the Movement (anglais seulement). J'ai beaucoup de respect pour quelqu'un qui prend l'initiative d'en apprendre davantage sur l'histoire des Noirs.

Si vous ne savez pas quelque chose, posez des questions. Il est tout à fait acceptable de reconnaître que vous ne connaissez ou ne comprenez pas l'expérience que vit un Noir et de vous renseigner. Il est important de faire preuve d'humilité en abordant des sujets délicats et d'être prêt à vous excuser si vous commettez une erreur. Dans une réunion, j'ai déjà dit que je me trouvais « au bas du mât totémique ». Par la suite, quelqu'un m'a fait remarquer à quel point cette expression était raciste. Je me suis tout de suite excusée auprès du groupe. Ce n'est pas un travail facile. Nous avons tous la possibilité d’apprendre les uns des autres.

PC : Quelles leçons avez-vous tirées de votre travail dans l’espace I et D?

MD : Depuis que je suis dans l'espace I et D, je me sens extrêmement comblée. J'ai appris que les liens sont cruciaux et que les gens peuvent être beaucoup plus productifs et atteindre des limites qui dépassent l'imagination. J'ai compris l'importance de trouver ces liens : quand des personnes apprennent qu'elles partagent les mêmes intérêts, il y a un moment d'excitation et d'appartenance.

Par exemple, j'ai déjà travaillé avec une nouvelle diplômée d'origine asiatique. Elle m'a raconté qu'elle s'était rendue dans un magasin haut de gamme pour acheter un sac à main dispendieux. Les employés du magasin l'ont traitée avec peu d'égard : elle a senti qu’ils la discriminaient et qu'ils ne pensaient pas qu'elle avait les moyens de se payer le sac à main parce qu'elle était Asiatique. Nous avons essayé de discuter de discrimination, mais le lien ne se faisait pas.

Alors, j'ai changé le scénario. Ma famille cuisine le manioc, un légume-racine. Elle m'avait mentionné que sa mère cuisinait le yucca : c'est le même légume, seul le nom est différent. Lorsque je lui ai raconté cela, elle m'a parlé de sa mère et des différents plats qu'elle cuisinait. Et c'est grâce à cette conversation que nous avons établi un lien, et non grâce à celle sur la discrimination.

Voilà le secret de la réussite pour l'inclusion et la diversité : les gens peuvent tisser des liens grâce à des intérêts communs. Bien sûr, les liens créés avec des personnes qui vivent les mêmes difficultés que nous sont les plus profonds, mais il est tout à fait possible de tisser des liens grâce à des intérêts communs.

C'est en partageant des intérêts communs avec des personnes ayant des expériences de vie différentes que nous pourrons combattre le racisme systémique. Par exemple, dans un groupe de leaders qui prennent des décisions d'embauche, quelqu'un pourrait dire : « Embauchons Johnny! » Lorsqu'un autre lui demanderait pourquoi, il pourrait dire : « Parce qu'il me fait penser à moi quand j'avais son âge. » Il s'agit là d'un autre exemple de racisme systémique : quelqu'un qui me ressemble n'aura aucune chance, car personne autour de la table ne pourrait dire la même chose. Les gens ont tendance à embaucher des personnes qui leur ressemblent. C'est l'un des obstacles que nous devons surmonter – et l'un des avantages d'avoir un réseau d'employés comme Mosaïque à Suncor.

PC : Vous avez participé à la création du réseau Mosaïque à Suncor. Comment cela s'est-il déroulé? Qu'est-ce qui vous a surpris à propos de l'expérience?

MD : Le réseau Mosaïque est composé de personnes qui s'entraident, qui stimulent le changement, qui offrent du mentorat et qui se soutiennent. Il comprend des gens qui peuvent nous guider dans nos carrières. Il est important de travailler avec des gens qui nous ressemblent et qui partagent les mêmes douleurs et les mêmes difficultés; c'est vraiment inspirant. Les membres du réseau sont un peu comme ma famille : on ne s'entend pas toujours, mais on a tous le même objectif.

Le réseau Mosaïque m'a permis d'avoir des conversations inattendues – le plus étonnant, peut-être, à propos des cheveux. En tant que femme noire, mes cheveux sont souvent un sujet de conversation. Mes cheveux au naturel sont parfois perçus comme « non professionnels » ou « non appropriés » au travail. Je fais aussi face à de micro-agressions sur une base régulière, avec les gens qui veulent toucher à mes cheveux. J'en ai parlé lors d'une réunion de Mosaïque et j'ai tissé quelques liens inattendus. D'abord, des collègues ayant des enfants métissés ont parlé des défis qu’ils vivaient. Puis, un collègue blanc plus âgé m'a parlé de son enfant qui avait teint ses cheveux bleus : en apprenant à quel point mes cheveux étaient importants pour moi, pour mon identité, il a pu mieux comprendre comment établir un lien avec son enfant.

C'est merveilleux d'avoir un réseau qui vous soutient et qui soutient votre carrière et votre culture. Je suis tellement heureuse quand je me connecte à une réunion et que je vois un si grand nombre de personnes noires et de couleur à l'écran, de voir autant de Noirs talentueux et accomplis qui travaillent ensemble, détiennent différents diplômes et parlent différentes langues. Nous avons vraiment des employés noirs hors pair qui travaillent à Suncor.

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Melba, merci énormément d'avoir partagé votre expérience avec nous et de nous avoir fait part de différentes façons de favoriser la compréhension et de devenir d'excellents alliés. Nos conversations très intéressantes m'ont remplie d'humilité et m'ont rappelé qu'en tant que Blanche, j'ai bénéficié du racisme systémique.

Personnellement, j'essaie de m'assurer que les livres que je lis ou les séries que je regarde incluent du contenu créé par des Noirs. L'un des livres que j'ai le plus aimés récemment s'intitule You’ll Never Believe What Happened to Lacey: Crazy Stories About Racism, écrit par Amber Ruffin (comédienne et animatrice de télévision américaine) et sa sœur, Lacey Lamar. Le livre parle des micro-agressions et du racisme que vivent actuellement les Noirs, avec une pointe d'humour et d'incrédulité. Cette lecture fut une véritable prise de conscience et m'a poussée à déployer davantage d'efforts pour devenir une bonne alliée.

Avez-vous des ressources ou des histoires que vous aimeriez partager? Laissez un commentaire ci-dessous.

~ Kate T.


C'est le jour de la Famille chaque jour pour certains associés de Petro-Canada

Quand j'étais jeune, mes parents étaient propriétaires d'un service de traiteur. Comme tous les autres enfants de propriétaires d’entreprise, je devais mettre la main à la pâte. J'ai passé beaucoup d'après-midis à décorer des assiettes de légumes et des mini gâteaux au fromage, et beaucoup de soirées à remplir des plats vides et à laver la vaisselle dans la cuisine de différents clients. À l'époque, je n'appréciais pas vraiment ce travail : j'aurais davantage préféré passer du temps avec mes amis. Mais maintenant que je suis adulte, je suis extrêmement reconnaissante de cette expérience! J'y ai tiré beaucoup de leçons sur le service à la clientèle, l'entrepreneuriat et la planification d'événements que je n'aurais pas pu apprendre ailleurs.

Par conséquent, les entreprises familiales occupent une place toute spéciale dans mon cœur. En ce jour de la Famille, j'ai pensé que l'on pourrait parler de certains établissements Petro-Canada familiaux.

La famille Johnson
La famille Johnson

D'abord, voici Steve et Leaha Johnson. Steve et Leaha exploitent une station-service Petro-Canada qui comprend aussi un restaurant A&W à Valemount, en Colombie-Britannique. Ce petit village compte un peu plus de 1 000 habitants.

L'établissement est situé sur les terres traditionnelles de la Première Nation Simpcw, qui fait partie de la Nation Secwepemc ou Shuswap. Valemount se trouve entre Edmonton et Vancouver, dans la vallée de la rivière Thompson-Nord, à environ 320 km au nord de Kamloops. Situé sur l'autoroute 5, ce village est un endroit paradisiaque pour tous les amateurs de plein air. Le mont Robinson, le plus haut sommet des Rocheuses canadiennes, se trouve dans la cour de Valemount.

Steve et Leaha sont des associés de Petro-Canada depuis maintenant quatre ans à titre d'exploitants de l'établissement Petro-Canada de Valemount. Par le passé, Steve a passé quatre années au Kamloops Travel Centre en tant que directeur du A&W. Steve et Leaha sont des membres actifs de leur communauté et, depuis quatre ans, sont des supporteurs de niveau Or de VARDA (Valemount & Area Recreation Development Association).

Leaha et Steve Johnson
Leaha et Steve Johnson

PC : Merci de nous parler de votre entreprise familiale! Que préférez-vous à Valemount?

SJ : J'adore la proximité : peu importe où vous allez, vous rencontrez quelqu'un que vous connaissez.
LJ : J'adore les liens que j'ai tissés avec les nombreuses personnes que je voie chaque jour au travail ou avec qui je collabore dans le cadre du comité de parents de l'école des enfants et des autres groupes dont nous faisons partie.

PC : Quel est l'article le plus populaire dans votre dépanneur?

SJ : Nous travaillons avec un groupe du village qui offre des services de traiteur et fait des viandes fumées. Il nous fournit tous les sandwichs frais que nous vendons à l'établissement – ils sont très populaires!

PC : Avez-vous un client préféré? 

LJ : Tout le monde a un client préféré, mais nous aimons tous nos clients. Je pense que nos (nombreux) clients préférés sont ceux qui nous parlent de leur famille et qui nous posent des questions sur la nôtre.

PC : Qu'est-ce que votre famille aime faire pour le plaisir?

LJ : Nos enfants adorent les Pokémon : Steve collectionne les cartes et montre aux enfants tout ce qu'il y a à savoir sur les Pokémon. Nous aimons regarder des films, faire des marches avec les chiens, nous rendre au lac pour ramasser des têtards et faire griller des guimauves. En fait, nous aimons tout simplement être ensemble.

PC : Décrivez votre collègue et membre de la famille en un mot.

SJ : Leaha est inspirante.
LJ : Steve est extrêmement gentil.

Merci, Leaha et Steve.

Je vous présente ensuite Barb et Mike Futros

Barb et Mike sont les propriétaires et exploitants de MTT Service, une station-service de marque Petro-Canada comprenant aussi un restaurant avec service aux tables, un salon et un motel. Leur entreprise est un lieu de rassemblement pour les habitants de la petite municipalité de Saint-Laurent, au Manitoba.

Saint-Laurent est située sur les terres traditionnelles de la Première Nation Ojibwé/Saulteaux et des Métis, à environ 75 km au nord de Winnipeg. MTT Service, qui se trouve sur la seule autoroute principale du Manitoba se dirigeant vers le Nord, est une halte naturelle pour les personnes qui se déplacent entre le Nord et le Sud de la province à des fins commerciales ou récréatives.

Barb et Mike sont fiers d'être associés de Petro-Canada depuis presque 20 ans. Leurs enfants, Emma et Donald, font aussi partie intégrante de l'entreprise.

J'ai posé quelques questions à Barb sur l’entreprise :

PC : Votre entreprise est une véritable affaire de famille! Qui est-ce qui y participe?

BF : Moi et mon mari, Mike, gérons les activités au quotidien. Mike entretient l'équipement, et je m'occupe de la comptabilité. Notre fille, Emma, occupe plusieurs postes. C'est une excellente PSI – toujours polie et amicale –, et elle est serveuse dans notre restaurant. Elle adore interagir avec les invités. Donald, c’est notre « homme de maintenance » : il remplit tous les réfrigérateurs et fait la rotation des stocks, nettoie la cour et fait fonctionner tous les équipements pour le déneigement.

PC : Comment votre famille a-t-elle entamé sa collaboration avec Petro-Canada?

BF : Il y a plusieurs années, un directeur de territoire à Petro-Canada du nom de John Fenn nous disait que notre établissement serait l’endroit idéal pour un Petro-Canada. Après de nombreuses années à exploiter un établissement sous une autre bannière, nous croyions que c'était le moment de changer. Nous avons décidé de nous joindre à la famille Petro-Canada, et c'est une des meilleures décisions que nous avons prises.

PC : Qu'est-ce que vous aimez le plus de l'exploitation d'un établissement Petro-Canada dans votre communauté?

BF : Saint-Laurent est une petite communauté, et Petro-Canada s'y intègre parfaitement. Non seulement pouvons-nous aider directement notre communauté, mais nos clients constatent aussi la façon dont Petro-Canada peut appuyer d'autres programmes à l'échelle nationale.

PC : Quels sont les avantages et les inconvénients de travailler avec votre famille?

BF : Oh! Quelle question! Chaque relation d'affaires a des hauts et des bas, mais je suis sincèrement heureuse de travailler avec mon conjoint et mes enfants. Pour Mike et moi, enseigner à la prochaine génération ce qui nous a pris des années à apprendre, ça n'a pas de prix.

Barb et sa famille ont même enregistré une courte vidéo pour nos lecteurs afin de répondre à certaines de nos questions. Merci, Barb! Il est facile de constater à quel point votre établissement est apprécié au sein de la communauté!

 
 
 
 
 
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Pour terminer, voici Leesa Bakker. Lisa est située à Edmonton, en Alberta. Elle exploite 11 établissements Petro-Canada à Edmonton et dans la région environnante.

PC : Merci d’avoir pris le temps de discuter avec moi, Leesa. Parlez-moi de votre entreprise familiale.

Je suis entourée de membres de ma famille immédiate qui se concentrent sur notre réussite. Ils m'aident à relever les défis quotidiens que représentent l'exploitation de 11 établissements et la gestion de 70 membres d'équipe. Je peux compter sur ma famille pour s'adapter et exceller dans un environnement des ventes au détail en constante évolution. Notre équipe de leadership comprend mon grand frère, Darren, et sa femme, Sharon. Ma nièce, J’Nayia, travaille aussi à temps partiel pendant ses études à l'Université de l'Alberta.

Je peux toujours compter sur Darren quand j'en ai besoin. Il fait partie de l'équipe depuis 2008 et a occupé plusieurs postes : il a commencé en tant que PSI, il a ensuite géré un établissement et, peu de temps après, il a commencé à diriger plusieurs équipes. Les employés et les gestionnaires admirent son leadership et son expérience.

Sharon s'occupe de gérer les opérations financières. Sa vaste expérience et sa passion pour l'entreprise ne se mesurent pas. Nous avons commencé notre carrière à Petro-Canada au même moment, et j'ai eu la chance qu'elle se joigne à mon équipe en 2010. Son soutien et son dévouement envers notre entreprise sont immenses. Elle est toujours en train de former et d'encourager les directeurs à exceller. Elle est axée sur les processus et les gains d'efficacité qui rendent l'équipe encore plus solide.

Sharon, Leesa et Darren (à gauche) | Jenna Bakker (en haut à droite) | J’nayia Morgan (en bas à droite)
Sharon, Leesa et Darren (à gauche) | Jenna Bakker (en haut à droite) | J’nayia Morgan (en bas à droite)

Avec les membres de la famille qui grandissent à vue d'œil, nous aurons bientôt la chance de travailler avec cinq nouveaux jeunes adultes, des élèves du secondaire aux étudiants universitaires. Ils attendent patiemment leur tour de faire partie de l'équipe. Nous sommes emballés de partager notre passion pour l'entreprise avec la prochaine génération!

Toutefois, travailler avec ses proches n'est pas sans défis : nous ne devons pas consacrer toute notre énergie à gérer une équipe 24 heures par jour, 365 jours par année. Quand nous nous réunissons en famille, nous évitons de parler affaires; nous valorisons et respectons le rôle que joue chaque personne dans la réussite de l'entreprise. Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli.

Les familles Bakker et Morgan
Les familles Bakker et Morgan

PC : Qu'est-ce que votre famille aime faire pour le plaisir, pour relâcher un peu de pression?

LB : Notre famille adore les sports. Nous aimons les soirées de hockey à l'aréna et tout ce qui a trait au plein air. Nous sommes aussi adeptes des voyages en voiture!

Sharon et Leesa
Sharon et Leesa

PC : Quelle est l'une de vos expériences de travail préférées avec votre famille?

LB : L'équipe de l'émission The Amazing Race Canada est venue à l'un de nos établissements pour filmer un défi : les participants devaient dépenser des Petro-Points pour obtenir des collations et avoir le prochain indice. J'en garde un très bon souvenir.

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Un grand merci à Barb, Mike, Leeha, Steve et Leesa qui ont partagé leurs histoires avec moi! Et bon jour de la Famille à vous et à nos lecteurs!

~Kate T.