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Encourager nos athlètes du programme FACE aux Jeux olympiques de Tokyo 2020

Le 23 juillet est un grand jour pour les 371 athlètes et 131 entraîneurs d'Équipe Canada. Ils se sont entraînés pendant d'innombrables heures et ont fait de nombreux sacrifices pour représenter le Canada aux Jeux olympiques, et le temps est venu pour les Canadiens de se réunir au cours des deux prochaines semaines afin de les encourager tandis qu'ils compétitionnent à Tokyo!

J'ai toujours adoré regarder les Jeux olympiques. Lorsque j'étais plus jeune, je veillais à ce que toute ma famille soit attentive et au courant des résultats de nos athlètes. Je plaçais mon petit tableau noir dans le salon et je l'utilisais pour suivre les progrès d'Équipe Canada. Je m'assurais d'ajouter des dessins ainsi que les noms des athlètes qui se démarquaient, et je suis certaine que ma famille l'appréciait. Aujourd'hui, nous avons nos téléphones intelligents qui nous permettent d'accéder instantanément aux résultats, mais je crois que ma méthode au tableau serait toujours utile.

Petro-Canada soutient depuis longtemps l'équipe olympique canadienne, l'équipe paralympique canadienne et l'Association canadienne des entraîneurs. Chaque année, nous soutenons 55 athlètes de demain et leurs entraîneurs provenant de partout au Canada en leur remettant une bourse FACE par l'entremise du programme Favoriser les athlètes et les entraîneurs à la conquête de l'excellence (FACE). Ces bourses arrivent à point nommé pour les jeunes athlètes tandis qu'ils s'entraînent pour représenter le Canada aux Jeux olympiques ou paralympiques, mais qu’ils ne sont pas encore admissibles aux subventions du gouvernement. Depuis 1988, nous avons offert plus de 12 millions $ en soutien financier aux athlètes et entraîneurs canadiens.

Nous savons également que même avec du financement, les athlètes ne peuvent y arriver par eux-mêmes. Ils ont besoin du soutien de toute la collectivité, y compris leurs entraîneurs et leur famille.

Les grands entraîneurs permettent à leurs athlètes d'aller de l'avant grâce à l’entraînement, au dévouement et aux paroles de motivation qui les accompagnent tandis qu'ils s'efforcent d'atteindre le podium. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples inspirants.

Les familles sont là pour vous encourager, vous soutenir pendant les moments difficiles et célébrer vos réussites. Dans le cadre du programme Famille des athlètes canadiens, lancé aux Jeux olympiques et paralympiques de 2010 à Vancouver, nous avons mis en œuvre un programme de billetterie qui assure aux membres de la famille des athlètes qui prennent part aux Jeux de se trouver dans les gradins afin d'acclamer leurs proches. Nous soutenons les familles différemment cette année en leur faisant parvenir des boîtes remplies d'articles leur permettant de célébrer et d'encourager leurs athlètes à partir de la maison.

programme Famille des athlètes canadiens

Cette année marque un important jalon dans l'histoire du programme FACE : un nombre record de 41 boursiers FACE dans 22 sports différents font partie d'Équipe Canada. Restez à l'affût de leur parcours par l'entremise des comptes Facebook et Instagram de Petro-Canada tandis qu'ils prennent part aux Jeux de Tokyo. Nous leur souhaitons bonne chance ainsi qu'à tous les membres d'Équipe Canada aux Jeux olympiques de Tokyo 2020!

~Allison D.


Chevauchées Unity Ride de la Première Nation Sioux Valley Dakota et l'importance d'y mettre du cœur

« Les chevaux – les šúŋka wakáŋ – rendent les gens heureux. Ils favorisent la guérison. »

Helena Mazawasicuna m'a parlé du rôle sacré des chevaux dans la culture des Dakotas.

« Les chevaux donnent de la force et de l'espoir aux gens. Ils portent nos prières et nos émotions. Ils le sentent quand nous avons besoin d'eux. »

Helena est résidente de la Première Nation Sioux Valley Dakota et opératrice à l'établissement Petro-Canada de Sioux Valley, qui se trouve sur le territoire de la Première Nation Sioux Valley Dakota, près de Griswold, au Manitoba. L'année dernière, j'ai discuté avec Helena de la signification de la Journée du chandail orange et des mesures que peuvent prendre les Canadiens non autochtones pour améliorer la sensibilisation aux peuples autochtones et la réconciliation. Je suis très heureuse de m'entretenir une fois de plus avec elle pour discuter des deux récentes chevauchées Unity Ride, organisées par les membres de la Première Nation Sioux Valley Dakota.

« Nous organisons les chevauchées Unity Ride de la Première Nation Sioux Valley Dakota pour différentes causes, que ce soit la sclérose en plaques, la sensibilisation au don de rein, les femmes autochtones disparues et assassinées ou encore la rafle des années 60. Puisque les chevaux sont sacrés, beaucoup d'Autochtones en veulent à leurs funérailles. »

L'établissement Petro-Canada de Sioux Valley et les Unity Riders, des cavaliers de la Première Nation Sioux Valley Dakota, ont organisé deux chevauchées Unity Ride en mémoire des enfants autochtones retrouvés sur les sites de pensionnats autochtones à Kamloops, en Colombie-Britannique et à Brandon, au Manitoba, et pour honorer les survivants des pensionnats autochtones. Helena est l'une des cavalières.

Helena, montée sur Cruz
Helena, montée sur Cruz – photo : Kimberly Mckay

« Monter sur un cheval pour porter notre prière est une expérience extraordinaire. Il faut respecter la vision et suivre le rythme. On ne fait qu'un avec le cheval. »

Lorsque les cavaliers arrivent à destination, ils partagent un repas avec les esprits des enfants.

« Peu importe ce que nous mangeons, nous partageons notre repas. Pour les enfants, nous plaçons des bonbons sur le dessus de leurs bols – tous les enfants aiment les bonbons. Ils mangent en premier. Puis, après la prière, notre groupe mange. Lorsque nous nourrissons les esprits, nous pouvons sentir leur présence. Nos enfants veulent être entendus de l'autre côté. Ils veulent être réunis avec leur famille. »

Sur le compte Instagram de Petro-Canada, nous publions plusieurs photos et vidéos, y compris celles d'Helena provenant des deux chevauchées Unity Ride.

Les découvertes récentes – et en cours – des tombes anonymes d'enfants sur le site d'anciens pensionnats autochtones au pays rouvrent de vieilles blessures. Toutefois, Melissa Tacan, aussi membre de la Première Nation Sioux Valley Dakota, a bon espoir que les gens – autochtones et non autochtones – seront plus ouverts à discuter et à dire la vérité.

« (Quand j'étais jeune), j'avais toujours l'impression que c'était un sujet tabou. Maintenant, tout le monde en parle. Ma grand-mère a commencé à en parler pour la première fois... peut-être que tous les enfants vont finalement être retrouvés et reconnus. Nous pourrons enfin tourner la page. Les gens vont vraiment s'en soucier. »

Melissa, une directrice à l'établissement Petro-Canada de la Première Nation Sioux Valley Dakota, s'est aussi entretenue avec moi l'année dernière au sujet de la Journée du chandail orange. Je suis reconnaissante qu'elle ait choisi de partager ses réflexions et ses souhaits à l'égard des répercussions des découvertes sur les sites des pensionnats autochtones.

« Nos familles veulent savoir ce qui s'est passé avec leurs enfants, leurs frères et leurs sœurs. Beaucoup d'histoires (sur le traitement des peuples autochtones) n'ont pas été racontées. Nous devons parler de ce qui s'est produit et nous faire entendre... les gens semblent plus réceptifs, maintenant. Dans le passé, cette tranche d'histoire n'était pas suffisamment importante. Maintenant, nous devons tous y mettre du cœur. »

La phrase de Melissa nous demandant de tous y mettre du cœur m'a interpellée. Elle s'aligne sur ce qu'Helena a dit : « Si vous voulez vous y intéresser, vous devez savoir qu'il y a beaucoup de choses (à découvrir). »

Comme beaucoup de Canadiens, j'ignorais le traitement abominable qu'infligeaient notre gouvernement et nos institutions religieuses aux peuples autochtones, particulièrement les gestes autorisés par la Loi sur les Indiens. Si vous cherchez un livre qui décrit clairement et de façon succincte les répercussions – passées et actuelles – qu’a eu la Loi sur les Indiens sur les peuples autochtones du Canada, je vous suggère 21 Things You May Not Know about the Indian Act: Helping Canadians Make Reconciliation with Indigenous Peoples a Reality de Bob Joseph (en anglais seulement), fondateur de la société Indigenous Corporate Training Inc. et membre de la tribu Gwawaenuk, située dans le détroit de la Reine-Charlotte du district Central Coast en Colombie-Britannique, au Canada. Le livre est basé sur un article écrit par l'auteur pour CBC (en anglais seulement), qui porte le même titre.

Comme toujours, je suis reconnaissante qu'Helena et Melissa m'aient raconté leurs histoires et me permettent de les partager avec nos lecteurs. Je vous encourage à regarder les photos et les vidéos sur notre compte Instagram; le pouvoir de guérison des chevaux – les šúŋka wakáŋ – est vraiment mis de l'avant.

~Kate T. (elle)