L'an dernier dans Pleins Gaz, nous nous avions fait part de notre déception de n'avoir vu encore aucune voiture volante dans les grands salons de l'auto. Cette année encore, le Salon de l'auto de Detroit était tout aussi décevant pour ce qui est des voitures volantes, mais quelques-unes attiraient tout de même les regards. Il semble que les coupés racés et sport soient la tendance cette année, mais il y avait toutefois des modèles de camions assez intéressants. Voici quels sont les cinq véhicules qui se sont démarqués au salon cette année selon les spécialistes d'AutoGuide.com.

Y a-t-il un de ces véhicules 2016 – voitures concept ou modèles de production - qui pourrait faire partie de votre liste de souhaits? Au volant de quel véhicule aimeriez-vous le plus vous retrouver? Dites-le-nous dans les commentaires.

- Rose R.

L'autre jour, mon voisin Jay a cogné à ma porte. Sa voiture avait besoin d’un survoltage et il n'avait pas de câbles. Est-ce que j'en avais? Étais-je capable de le dépanner?

Bien sûr, je lui ai dit que je me ferais un plaisir de l'aider, mais... Est-ce que j'avais des câbles? Eh bien, non. Aussi surprenant que cela puisse paraître, nous avons une trousse d'urgence pour l'auto, mais quelqu'un est entré par effraction dans ma voiture il y a quelques mois et est reparti avec mes câbles (entre autres). Note à moi-même : regarnir cette trousse d'urgence! Comme je ne lui étais d'aucune utilité, Jay a appelé un taxi. Il est arrivé après une quinzaine de minutes et a survolté la voiture de Jay contre 25 $.

En cette époque de l'année, il est agréable de pouvoir se faire dépanner comme Jay : personne ne veut attendre trop longtemps au froid pour faire démarrer sa voiture. Il y a quelques années, nous avons publié un billet détaillé sur la façon de redonner vie à votre batterie. Bien que les causes, la mécanique et les précautions recommandées lors du survoltage de batterie n'aient pas changé, il y a du nouveau dans ce dossier.

Le mois dernier, une jeune entreprise appelée BoostMi a vu le jour à Montréal. Elle offre une application mobile (sur IOS et Android) qui met en lien une personne ayant besoin d'un survoltage avec la personne la plus près pouvant la dépanner. Ils sont associés à des chauffeurs de taxi et à des automobilistes ordinaires désireux de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Le coût est de 25 $, dont 20 $ vont au « dépanneur » et 5 $ à BoostMi.  

L'application contient un volet permettant aux personnes dépannées de noter le service reçu. Les « dépanneurs » qui accumulent de mauvais commentaires sont bannis de ce service. BoostMi envisage également d'offrir un service en cas de crevaisons et de pannes d'essence.

Qu'en dites-vous? Utiliseriez-vous un service comme BoostMi? Les compagnies comme BoostMi sont-elles une évolution naturelle de services comme Uber (service hautement controversé dans plusieurs communautés au Canada)? Faites-nous part de vos commentaires!

- Rose R.

C’est la Saint-Valentin bientôt, mais au lieu de parler de l’amour que nous avons pour nos autos, j’ai pensé qu’il serait amusant de tenir un sondage sur l’amour que nous avons pour les autres personnes – à savoir : aimez-vous suffisamment les autres pour les laisser conduire votre auto??

Certaines personnes ne voient pas d’inconvénient à prêter leur véhicule, mais d'autres n’aiment pas qu’on joue avec les réglages du siège, des rétroviseurs et de la radio – et, bien sûr, il y a les questions d'assurances qui peuvent causer du souci quand quand on laisse quelqu'un d'autre prendre le volant.

J'ai constaté qu'il y a de nombreux avantages et inconvénients à prêter son auto. Un avantage par exemple : un jour, lorsqu’elle était collégienne, ma femme s'est rendu compte qu'elle n’avait pas d’auto pour aller passer son examen de conduite. Alors, sa très aimable colocataire lui a alors prêté sa Corvette (et ma femme a réussi son examen – sans rayer la carrosserie!). #Gagnant!

Mon exemple d'inconvénient préféré m'a été raconté par mon frère. Quand il était au secondaire, l'amie de mon frère avait accepté de lui prêter son auto pendant qu'elle était en voyage, à condition qu'il la dépose à l'aéroport. Comme ils devaient partir tôt et que mon frère était encore somnolent, son amie a conduit jusqu’à l'aéroport pendant qu'il dormait sur le siège du passager. Il l'a aidé à déposer ses bagages au débarcadère et lui a dit au revoir. C’est en s’assoyant au volant qu’il s’est enfin aperçu que l'auto de son amie était un véhicule à boîte manuelle – qu’il ne savait pas conduire. Ce n'est pas sans difficulté et l'aide de quelques bons samaritains qu'il a quand même réussi, malgré quelques faux départs, à quitter les lieux sans se faire remorquer.

Cela nous amène à notre sondage de ce mois-ci : laissez-vous d'autres personnes conduire votre voiture?

Vous avez déjà prêtée votre auto et avez une anecdote à nous raconter? Partagez-la dans la section des commentaires!

- Rose R.

En septembre dernier, nous avons publié un article à propos de certaines lois sur la circulation routière adoptées récemment au Canada. Ce mois-ci, de nouvelles règles visant les passages pour piétons et écoliers entrent en vigueur en Ontario. En vertu de ces nouvelles dispositions de la loi visant à accroître la sécurité routière, les conducteurs sont tenus de céder la chaussée sur toute sa largeur aux piétons aux traverses d'écoliers et aux passages pour piétons avant de poursuivre leur route.

L'objectif est simple : diminuer le nombre de décès chez les piétons. Bien que ces règles n'entrent en vigueur qu'en Ontario, des villes canadiennes d'autres provinces étudient actuellement la possibilité d'en adopter de semblables. L'idée est excellente en principe, mais connaissant la situation à certains passages pour piétons de Vancouver (où les piétons ont tendance à commencer à traverser à la dernière seconde, en particulier dans mon quartier de East Vancouver), je me suis demandé si les conducteurs n'allaient jamais pouvoir faire un virage à droite ou à gauche.

Apparemment, je n'étais pas le seul à être perplexe. Le journal The Globe and Mail a publié un article (écrit par un chroniqueur automobile, Jason Tchir, qui par ailleurs est un de mes amis pour tout dire) en réponse à un automobiliste lui aussi quelque peu désorienté face à la nouvelle loi. Essentiellement, il s'agit de faire la différence entre « passage pour piétons » et « intersection ».

Alors qu'est-ce qu'un passage pour piétons? C'est un passage marqué à la peinture et doté de feux installés en hauteur qui clignotent quand un piéton appuie sur un bouton. Selon le ministère du Transport de l'Ontario, le passage pour piétons est identifié par des affiches particulières, des marques sur la chaussée et des clignotants aériens activés par le piéton. Toujours selon le Ministère, un passage pour écoliers est un passage identifié par un panneau particulier et où travaille un brigadier scolaire.

Ainsi, les conducteurs ne sont pas tenus d'attendre que les piétons aient complètement traversé à CHAQUE intersection, seulement celles qui correspondent à la définition de passage pour piétons ou passage pour écoliers. Eh bien! C'est rassurant.

Maintenant, avant que mon expression de soulagement me fasse paraître comme un macho de la route, j'aimerais souligner le fait que je me déplace souvent à pied. En fait, je suis un piéton qui sort à toutes heures avec un compagnon des plus imprévisibles : un frétillant jeune pitou. Peu importe le type de passage, j'apprécie lorsque le conducteur attend que mon chien et moi ayons atteint le trottoir de l'autre côté avant de poursuivre sa route.

Je suis conscient du fait que les piétons et les automobilistes doivent partager la route. C'est pourquoi lorsque notre petite Effie doit sortir le soir pour faire ses besoins avant le dodo, je m'assure que nous sommes tous les deux visibles pour les conducteurs. Je porte des bandes réfléchissantes sur mon imperméable (c'est Vancouver quand même!) et Effie a une laisse fluorescente et une lumière brillante sur son collier.

Le bureau de l'assurance de la Colombie-Britannique (ICBC) a lancé une campagne de sécurité à l'intention des piétons intitulée « regardez, écoutez et soyez visible ». Trois conseils de sécurité à l'intention des piétons :

• Regardez. Établissez toujours un contact visuel avec le conducteur du véhicule. Ne tenez jamais pour acquis que l'automobiliste vous as vu.
• Écoutez. Soyez attentif à ce qui se passe autour de vous. Enlevez votre casque d'écoute avant de traverser et n'utilisez pas d'appareils électroniques en traversant à un passage pour piétons.
• Soyez visible. Portez des vêtements ou des accessoires réfléchissants pour que les automobilistes puissent vous voir plus facilement.

L'ICBC a également des conseils à l'intention des automobilistes et des usagers du transport en commun.

En ce qui me concerne, je constate que de passer du volant au trottoir régulièrement me permet de mieux voir les deux côtés de la médaille. Et vous, que pensez-vous de la cohabitation automobilistes/piétons? Comment vous assurez-vous d'être bien visible lorsque vous faites une marche? Dites-le-nous dans les commentaires.

- Rose R.