Rester éveillé en me déplaçant pour le travail est mon premier souci, mais je trouve particulièrement difficile de demeurer alerte au volant à mesure que les jours raccourcissent et deviennent... de plus en plus sombres.
Une des meilleures façons de rester éveillé et concentré au volant est d'écouter quelque chose – de préférence sans effet soporifique. Ma tendre moitié, par exemple, écoute des livres audio pour s'endormir; pas question qu'elle en écoute quand elle est au volant!
Certaines personnes écoutent la radio parlée; d'autres considèrent que rien ne vaut la musique entraînante pour garder sa concentration; certains experts recommandent même d'écouter des émissions de radio ou de la musique que l'on déteste, car être contrarié aide à rester éveillé! Mais conduire lorsqu'on est contrarié n'est pas la meilleure façon de rester calme et courtois.
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Je pense qu’il n’existe pas d’emploi plus ingrat que celui de chauffeur d’autobus. Jour après jour, il affronte les étudiants d’université impolis, les couples grognons sortant d’IKEA avec de gigantesques sacs, des visiteurs étrangers qui n’ont jamais pris l’autobus et des abrutis comme moi qui semblent incapables de faire entrer le titre de transport dans la machine même s’il EST MARQUÉ D’UNE ÉNORME FLÈCHE. Et il ne s’agit là que des PASSAGERS de l’autobus. Le chauffeur d’autobus doit également tenir compte des automobilistes qui semblent délibérément le provoquer et des cyclistes qui sont difficiles à voir et plus rapides que l’éclair.
Et je ne parlerai pas du facteur supplémentaire que constitue la météo (surtout dans une région aussi pluvieuse que Vancouver).
Avec les jours qui raccourcissent et la météo qui devient plus capricieuse, j’ai pensé qu’il serait bon d’analyser comment vélos et autobus peuvent partager les voies publiques de façon sécuritaire. Évidemment, les règlements provinciaux sur le transport prévalent, mais il faut faire preuve de bon sens à proximité des autobus en ville.
Partager la route en toute sécurité avec les autobus de transport en commun
Le chauffeur d’autobus doit gérer toutes les distractions dont nous venons de parler et plus encore, sans compter qu’il doit manœuvrer un monstre métallique de 20 tonnes.
Respectez les voies réservées. La plupart des villes avec service d’autobus de transport en commun réservent des voies à certains véhicules (généralement les autobus, les taxis et les vélos) durant des heures précises.
Les autobus de transport en commun qui clignotent et qui arborent l’affiche « cédez le passage à un autobus » ont priorité lorsqu’ils s’éloignent d’une bordure ou d’un arrêt. La bonne chose à faire est de ralentir ou de stopper pour leur permettre de poursuivre leur route.
Assurez-vous de gérer l’espace occupé par votre véhicule, surtout dans les rues étroites ou très achalandées d’une ville. En effet, vous ne voudrez pas être pris entre un autobus à votre droite et un autre véhicule à votre gauche. Si un piéton ou un cycliste se précipite dans la voie de droite, l’autobus n’aura pas trop d’espace pour manœuvrer; il faut donc lui laisser de la place.
Rappelez-vous que tout comme un camion poids lourd, un autobus comporte des angles morts des deux côtés et à l’arrière. Sachez les éviter. Ces angles sont encore plus grands pour les autobus articulés! Méfiez-vous! - Lors d’un virage à droite, l’arrière d’un autobus peut se déporter sur la gauche. Restez derrière l’autobus et ne tentez pas de le dépasser.
Cette vidéo étrangement hypnotique de BC Driving Blog montre à quoi ressemble la conduite à proximité d’un autobus dans la circulation urbaine. On y précise les points à surveiller près de ces véhicules.
Et vous, comment partagez-vous la route avec les véhicules de transport en commun? Si vous avez des conseils que vous aimeriez donner, utilisez la section des commentaires!