Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais chaque fois que j’entends l’expression « trop vieux pour conduire », je ne peux m’empêcher de penser à la scène de la vieille dame louvoyant dans la rue au volant de sa voiture dans La folle journée de Ferris Bueller :

De toute évidence, cette dame était à un âge où elle devrait s’abstenir de prendre le volant. Toutefois, l’âge n’est pas nécessairement un bon critère pour décider qui devrait conduire. Forts de leur vaste expérience derrière le volant, les aînés peuvent être les conducteurs les plus prudents qui soient. D’autre part, en vieillissant, nous risquons davantage de développer des problèmes d’ordre médical susceptibles d’affecter notre conduite. Des problèmes de vision, des réflexes plus lents et une diminution de la mobilité ne sont que quelques-uns des changements qui attendent les aînés.

Les baby-boumeurs avançant de plus en plus en âge, le nombre des conducteurs âgés sur les routes canadiennes n’a jamais été aussi élevé – 3,5 millions d’entre eux avaient plus de 65 ans l’année dernière. Cela nous amène à nous poser une question qui suscite de grands débats : à quel moment est-on trop vieux pour conduire?

Bien qu’on dénombre globalement plus d’accidents chez les adolescents de sexe masculin, les personnes âgées font plus d’accidents par kilomètre parcouru. Selon un article du Globe and Mail :

« En 2010, les deux tiers des Canadiens de plus de 65 ans consommaient plusieurs médicaments et près de 9 sur 10 avaient un problème de santé chronique. Selon des statistiques publiées par l'Agence de la santé publique du Canada, le quart des personnes âgées entre 65 et 79 ans avait au moins quatre problèmes de santé chronique; chez les 80 ans et plus, ce rapport est supérieur à un sur trois. »

Par contre, certaines personnes âgées considèrent qu’elles ont été injustement ciblées et que leur permis leur a été retiré après des infractions mineures au Code de la route sous le seul prétexte de leur âge. Pour plusieurs de ces personnes, les priver de leur permis de conduire équivaut à leur enlever leur indépendance, peut entraîner leur isolement, surtout chez celles qui demeurent en milieu rural où l’accès au transport en commun est limité.

Alors comment départager les conducteurs âgés aptes à conduire de ceux qui ne le sont pas?

Photo: Suncor

Bonne année et bon retour à Pleins gaz!

Le début d’une année a toujours été un temps pour réfléchir et voir grand. C’est pourquoi, au lieu de publier un autre billet sur l’essence, nous avons pensé commencer l’année en parlant de développement de l’énergie et de comment la société mère de Petro-Canada, Suncor Énergie, tente d’amener les Canadiens à parler des ressources de leur pays.

Suncor a lancé une campagne de sensibilisation à la télévision, dans les médias imprimés, les publicités numériques ainsi qu’un nouveau site Web – Découvrez l’énergie du oui – sur les enjeux énergétiques; l’objectif visé est d’inciter les Canadiens à réfléchir sur la façon dont notre énergie est produite et consommée ainsi que pour échanger des idées et des opinions sur les problèmes associés au développement des ressources canadiennes. Consultez le site http://www.lenergieduoui.com/.

Ce site comprend des vidéos style documentaire qui explorent l’innovation en matière d’énergie, le développement de collectivités saines, l’impact environnemental et économique du travail que nous accomplissons et les conversations avec les employés de Suncor sur le travail au sein de l'industrie énergétique. Comme le notait l’équipe FSP dans son blogue sur le nouveau site :

« En transmettant cette information, nous voulons affirmer qu’en matière de développement énergétique, nous n’avons pas toutes les réponses, mais nous sommes prêts à collaborer à trouver des solutions. »

Avez-vous des questions sur le développement énergétique? Consultez le site Découvrez l'énergie du Oui et commencez la nouvelle année en communiquant avec nous par l’entremise de la plateforme Parlons de l’énergie du Oui.

- Rose R.